Soutenance de thèse de Mouhamed Mounibe EZZINE – 18 juin 2024
COMPOSITION DU JURY
Franck SIMON, Directeur de Recherche ONERA, Toulouse, Rapporteur
Gaël CHEVALLIER, Professeur des Universités, UFC, Besançon, Rapporteur
Marie Annick GALLAND, Professeur des Universités, ECL, Lyon, Examinatrice
Jonathan RODRIGUEZ, Maitre de conférence, INSA, Lyon, Examinateur
Vincent CLAIR, Maitre de conférence, ECL, Lyon, Co-encadrant de Thèse
Manuel COLLET, Directeur de Recherche, CNRS LTDS, Lyon, Directeur de Thèse
RÉSUMÉ
Deux approches de diminution du bruit d’origine aéroacoustique associé à l’OGV des moteurs d’avion ont été examinées dans cette thèse. La première repose sur des solutions passives, utilisant des matériaux comme de la mousse poreuse et du tissu métallique (wiremesh) pour atténuer le bruit. L’efficacité de ces matériaux a été testée dans diverses configurations, montrant une capacité de réduction du bruit jusqu’à 6 dB sous certaines conditions, bien que cette efficacité puisse être affectée par des facteurs comme la vitesse de l’écoulement.
La seconde partie de l’étude s’est intéressée aux techniques actives, notamment à l’utilisation de cellules piézoélectriques pour le contrôle du bruit. Ces technologies ont montré une réduction notable du bruit, atteignant jusqu’à 15 dB dans certains cas, bien qu’une amplification du bruit ait été notée dans d’autres situations, soulignant l’importance de la précision du design dans l’application de ces technologies.
Enfin, l’optimisation numérique de l’impédance acoustique sur les profils aérodynamiques a été explorée, avec pour objectif de réduire davantage le bruit généré par les écoulements turbulents. Cette démarche a permis d’identifier des valeurs d’impédance optimales, conduisant à des réductions significatives de bruit pour certaines fréquences. Les résultats suggèrent qu’un choix précis de l’impédance acoustique sur les surfaces des profils peut être une méthode efficace pour minimiser le bruit d’origine aéroacoustique, bien que la géométrie du profil puisse influencer les résultats.
Dans l’ensemble, ces études mettent en évidence le potentiel de différentes stratégies pour la réduction du bruit aéroacoustique, tout en soulignant la nécessité d’une application soigneuse et adaptée aux conditions spécifiques pour maximiser leur efficacité.